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Exemple de séance individuelle

Ici, nous prendrons l'exemple de Thomas, un adolescent de quinze ans atteint de trisomie 21.

Ayant une vie familiale mouvementée, ces parents se voient incapables de lui accorder tout le temps nécessaire et ont préféré le placer dans un centre adapté à ses besoins.

Il rentre chez lui les week-ends, content de retrouver sa famille. Thomas a une sœur de 18 ans en bonne santé. Ces deux parents travaillent beaucoup et font de leur mieux pour tout gérer.

Ce patient n'est pas en capacité de soutenir une conversation normale, à cause de son incapacité à fixer son regard et de sa déficience mentale sévère. Des problèmes orthophoniques s'ajoutent également aux problèmes de Thomas. Il rencontre certaines difficultés pour effectuer des gestes simples du quotidien, comme s'habiller, se nourrir etc..., étant donné qu’il lui est difficile de coordonner ses mouvements. Un manque de représentation de son schéma corporel et de latéralisation accentuent le problème.

Avec l'ensemble des professionnels qui suivent le cas de Thomas, nous avons défini nos objectifs thérapeutiques :

-Amélioration du contact visuel et de l'élocution

-Travail sur la motricité et la coordination

-Travail sur la représentation du schéma corporel et du repère spatial du patient

Nous avons déjà effectué huit séances avec Thomas. Certains résultats ont été obtenus:

-Plus de facilité à obtenir un contact oculaire

-Meilleure coordination pour effectuer des tâches simples

-Intérêt grandissant pour les animaux du centre, une meilleure capacité d'adaptation pour entrer en communication avec eux.

cinq chiens et deux enfants qui jouent dans le jardin

Comme tous les mardis après-midis, Thomas arrive dans la cour et descend de voiture.

Je me dirige vers le portail pour l'accueillir.

Thomas me salut par un bref "bonjour" en croisant mon regard. Mais rapidement ses yeux s'arrêtent en direction des animaux.

Je lui demande comment il se sent aujourd'hui. Il me répond sans me regarder et je lui demande gentiment de me regarder dans les yeux lorsqu'il me parle. Il s'exécute.

Nous nous dirigeons ensemble vers la pièce d'éveil.

Nous respectons le rituel mis en place pour rassurer Thomas. Après être entrés dans la pièce, nous enlevons nos chaussures et nous enfilons les pantoufles. Thomas suspend son sac à dos au crochet prévu à cet effet, et, comme la saison est chaude, il n'a pas de veste à suspendre.

Nous nous dirigeons vers la table sur laquelle j'ai placé au préalable le tableau plastifié et les pictogrammes que nous utiliserons pour préparer les divers ateliers de la séance.

Je demande à Thomas de choisir comme à l'accoutumée son programme de l'après-midi.

Sur le tableau sont disposés de manière fixe deux pictogrammes : celui du "bonjour" et celui du "au revoir".

Je demande à Thomas avec quel animal il aimerait travailler aujourd'hui. Il choisit, une fois de plus, la photo de la chienne du centre prénommée Hartiste.

Ensuite, Thomas sélectionne l'image du « parcours d'obstacles », le « jeu des animaux », et bien entendu, son jeu préféré, celui où il peut faire « danser le chien ». A cela je rajoute l'image des « quatre heures », en expliquant à Thomas qu'Hartiste sera bien contente d'avoir un moment de repos pour manger.

Maintenant, nous sommes prêts à disposer les pictogrammes sur le tableau plastifié. Je montre à Thomas l'emplacement de chaque pictogramme. Ainsi, je peux lui offrir en alternance un temps fort (activité physique ou demandant beaucoup de concentration) et un temps calme ; ceci pour lui garantir, pendant la séance, une meilleure concentration et une moins grande fatigabilité.

En sortant de la salle d’éveil, nous prenons gare à bien respecter le rituel transitoire : enlever les pantoufles, remettre les chaussures et fermer la porte.

Nous nous dirigeons maintenant vers l'enclos des chiens. Avant cela, nous nous arrêtons vers l'abri qui contient le matériel cynologique.

Selon mes instructions, Thomas sélectionne un harnais et une laisse, se laissant guider par l'image que je lui présente.

Je lui demande de me donner le matériel, afin qu'il puisse avoir les deux mains libres pour pouvoir ouvrir l'enclos des chiens.

Thomas s’exécute avec empressement, il lui tarde d'être en contact avec son amie Hartiste.

Il réussit à tirer le loquet de la barrière et à pousser celle-ci. Il entre dans l'enclos tandis que les chiens attendent calmement sa visite.

Je demande à Thomas de bien vouloir refermer la porte afin de ne pas déranger les autres animaux du centre.

Il dut s'y reprendre à trois reprises avant de réussir à viser le trou du loquet. Je le félicite pour sa patience.

Nous dirigeons alors vers Hartiste, une femelle berger de Beauce.

Thomas est tellement content de la retrouver qu’il commence à s'exciter en faisant des gestes brusques et en criant. Je lui parle calmement, en lui expliquant qu'il va faire peur à la chienne. Thomas se calme rapidement, parce qu'il a déjà pu observer que, lorsqu’il crie, Hartiste prend peur et se couche par terre en se cachant les yeux derrière sa patte. Bien entendu, la chienne n'a absolument pas peur de Thomas, mais elle répond simplement à un signal discret que je lui donne, sans avoir besoin de lui parler.

Une fois calmé, Thomas entre en contact tactile avec la chienne. Les contacts sont de moins en moins maladroits. Il arrive de mieux en mieux à ouvrir la main et à la passer doucement dans le poil de l'animal. Il semble beaucoup apprécier ce contact. Il manifeste une grande curiosité pour les oreilles de l'animal. Nous profitons de cette accalmie pour pouvoir énumérer les parties du corps du chien et faire le parallèle avec le corps de Thomas ainsi que le mien. J'utilise toujours des mots simples et j'emploie à chaque séance les mêmes mots. Cela me demande une concentration importante et il serait idéal que les différents intervenants qui s’occupent de Thomas, ainsi que sa famille, fassent de même. Nous commençons par les oreilles, étant donné que Thomas aime beaucoup cette partie du chien. Je lui montre mes oreilles et je lui demande de me montrer les siennes. Il fonctionne au début par mimétisme avant d’être capable de mémoriser. Petit à petit nous énumérons toutes les parties du corps du chien, en précisant que le chien à une partie du corps supplémentaire, sa queue.

Je demande ensuite à Thomas d'enfiler le harnais d’Hartiste, ainsi que de fixer la laisse dans la boucle du harnais.

Nous pouvons nous rediriger, alors, vers la pièce d'éveil, afin de définir le parcours qu'aimerait faire Thomas. Nous n'oublions pas le rituel en entrant dans la pièce, en y ajoutant le détachement de la laisse.

J'ai bien essayé de faire créer son parcours à Thomas en début de séance, lorsque que nous sommes déjà dans la pièce. Mais il est trop pressé d'aller retrouver le chien et n'arrive pas se concentrer. Je dois me montrer patiente pendant les séances afin de pouvoir amener mes patients à progresser.

un chien médiateur qui fait la révérence sur ordre devant une personne en fauteuil roulant
un chien qui se fait promener en fauteuil roulant. Le chien doit être habitué et désensibilisé au fauteuil pour se sentir à l'aise

Je précise à Thomas qu'il peut imaginer un parcours qu'il va devoir recréer sur le terrain. Je lui annonce également qu'il va devoir respecter ce qu'il a prévu sans changer l'ordre des obstacles. Bien sûr, je serai avec lui pour l'aider s'il le souhaite.

Thomas saisit alors les pictogrammes représentant les obstacles et les dispose sur le tableau.  Il dispose également, à côté, les numéros des obstacles, afin de définir l'ordre de passage.

Nous sommes maintenant prêts à installer les obstacles sur le terrain.

Nous ressortons de la pièce, en ayant pris soin de retirer nos pantoufles, d’enfiler nos chaussures et de remettre la laisse à Hartiste, sans oublier de fermer la porte.

Nous nous dirigeons vers l'abri qui renferme les obstacles. Je dois recadrer Thomas qui commence à disposer les obstacles n'importe où. Je lui remontre le tableau, ainsi que le chiffre un et le pictogramme associé.

Il commence à positionner les obstacles correctement tout en gardant Hartiste qui le suit docilement au bout de sa laisse.

Une fois le parcours installé, je donne à Thomas l'autorisation de commencer l'activité. Je lui rappelle la consigne de respecter les numéros qu'il a disposés lui-même sur le terrain et sur le tableau.

Malgré quelques erreurs, Thomas se débrouille de mieux en mieux et ressent beaucoup de plaisir à effectuer cette activité. Je prends soin de valoriser ses actions et, même quand il se trompe, je l’encourage à continuer.

Il ne reste plus maintenant qu'à ranger dans l'abri le matériel, de la même manière que nous l'avons trouvé.

Lors de cette activité, nous avons travaillé sur différents points:

-La motricité fine (ouvrir le portail et le fermer, fixer la laisse et le harnais, fermer les scratchs de ses chaussures...)

-La communication tactile en caressant le chien avec le plat de la main, sans taper, ni tirer les poils, tout en restant calme

-La représentation du schéma corporel du chien en faisant le parallèle avec son propre corps.

-Le respect de l'ordre des d'obstacles préétabli ainsi que l'ordre des chiffres

-Le repérage dans l'espace grâce au parcours

-L'autonomie du patient qui a pu prendre des initiatives et travailler sans que je lui tienne la main. Petit à petit, je vais pouvoir m’effacer, tout en le gardant à l’œil, pour augmenter ses capacités à se débrouiller seul

-Le respect des consignes et la mémoire en rangeant le matériel au même endroit

-La confiance en lui : les réussites de Thomas ont toujours été encouragées, ce qui renforce aussi notre relation patient-thérapeute-canidé

Nous retournons alors dans la salle d'éveil, afin d’y pratiquer un autre jeu que Thomas a choisi. C'est celui des animaux de la ferme.

Je dispose des images de différents animaux devant Thomas. Le nom des espèces d’animaux est écrit sous l'image. J'ai également une application sur mon téléphone qui émet à volonté les différents sons de ces animaux.

Je demande alors à Thomas de me montrer la poule. Ensuite, je lui demande quel son elle fait. Nous pouvons nous amuser à imiter le bruit des animaux tous les deux. S'il se trompe, je l'encourage à continuer. Et à chaque réussite, je le félicite. En plus, Thomas a le plaisir de déposer une balle dans un seau placé à côté de lui. Toutes les balles qu'il aura ainsi gagnées, dans ce jeu, seront utilisées lors de la dernière activité.

Ensuite, nous pouvons inverser le jeu. Je fais entendre à Thomas le son de l'animal et je lui demande de me montrer duquel il s'agit. En fonction de ses progrès, en veillant bien à ne pas le mettre en échec, je peux également lui demander quel est le nom de cet animal.

Lors de cette activité, Hartiste attend sagement à côté de l'enfant que nous ayons fini. La présence du chien dans un premier temps canalise l’adolescent et le motive durant l’activité. Par la suite, nous essayerons de faire des jeux sans la présence de l’animal, afin de permettre au patient une généralisation du comportement avec ou sans la présence d’un animal.

Lors de cet exercice, nous avons travaillé différents objectifs thérapeutiques:

-Nous travaillons bien entendu sur la mémoire visuelle et auditive de l'adolescent

–Nous travaillons également l'élocution quand il donne le nom de l'animal, lorsqu’il imite le cri de l'animal. Au début, il exerce sa capacité au mimétisme, puis sa mémoire.

-Le renforcement positif est un élément important de cette activité. L'enfant n’a le droit de saisir une balle que lorsqu'il fait juste. Donc, indirectement nous travaillons également sur la frustration à ne pas prendre de balle lorsqu'il se trompe ; mais également à ne pas lancer la balle dans un moment qui ne serait pas adapté.

Bien entendu, le patient n’a pas toujours envie de jouer le jeu correctement et de respecter les consignes. Il sait que les balles qu’il a gagnées seront lancées à la chienne dans un exercice suivant, afin qu’elle aille les rechercher. Mais s'il lance la balle maintenant, moment qui n'est pas adapté, il a pu constater par lui-même que la chienne ne va pas chercher la balle. Donc, son comportement n'est pas renforcé. Ainsi, petit à petit, Thomas comprend que le respect des règles est dans son intérêt. La chienne jouera avec lui lorsque l'activité s’y prêtera.

Est venu maintenant, le moment du goûter. Thomas n'a pas toujours envie de rester calmement assis pour manger. Il est beaucoup plus intéressé à aller courir dehors et à lancer la balle à la chienne!

J'explique donc à Thomas qu' Hartiste aimerait, elle-aussi, manger. Le goûter de Thomas doit être coupé en petits morceaux, afin qu'il puisse le manger doucement, sans en mettre partout. Il coupe alors la nourriture et nous comptons ensemble les morceaux du goûter qu'il a apporté. Nous comptons ensuite autant de croquettes que nous mettons de côté pour Hartiste.

J'explique à Thomas que, s'il mange tranquillement tout son goûter, il pourra alors donner toutes les croquettes à la chienne, qui sera ravie.

Thomas, désireux de nourrir son amie, décide alors de respecter la consigne.

La chienne reste calmement couchée sur son coussin en attendant la fin de la séance.

L’adolescent peut, une fois son repas terminé, dans le calme, aller nourrir Hartiste et profiter de ce moment pour lui faire un câlin apaisant.

Lors de cet atelier, nous avons travaillé les différents points suivants :

–La motricité fine en coupant le goûter de l'adolescent

–La mémoire en se rappelant des chiffres utilisés pour compter les morceaux du goûter et des croquettes

-La concentration utile pour compter convenablement

-La communication visuelle parce que je demande toujours à Thomas de me regarder dans les yeux quand il me parle

-La mastication pour favoriser une meilleure digestion

-L’aspect relationnel et la notion de partage

-La frustration parce qu'il n'est pas possible de nourrir la chienne tout de suite

Le renforcement positif de cet atelier est tout simplement le partage et l'échange avec le chien.

Une fois le goûter terminé, j'avertis Thomas que nous allons passer au dernier atelier de l'après-midi. Je lui précise qu' Hartiste se réjouit de jouer avec lui.

Nous n'oublions pas le rituel transitoire pour sortir de la pièce et nous nous dirigeons sur le terrain utilisé au préalable pour le parcours d'obstacles, sans oublier de prendre avec nous le seau rempli des balles gagnées dans l'atelier précédent.

À ce moment-là, je rappelle les consignes à Thomas.

Je lui explique que, pour permettre à la chienne de se concentrer, il doit la regarder dans les yeux et attendre qu’elle le regarde dans les yeux pour commencer le jeu, sans oublier de se saisir d'une balle, au préalable.

Je lui reprécise qu' Hartiste a appris à jouer à ce jeu en méritant la balle avant qu'on ne la lui lance. Pour mériter la balle, elle doit effectuer un pas de danse.

Je demande à Thomas quel pas de danse il aimerait lui demander pour commencer.

Je peux ainsi observer si l'adolescent a mémorisé quelque chose depuis la dernière séance ou s'il a toujours besoin des pictogrammes que j'ai disposés sur le seau contenant les balles.

Si Thomas refuse volontairement de suivre les consignes, j’interdis à la chienne de courir après la balle qu'il a lancée, motivant ainsi Thomas à se structurer, à réfléchir avant d'agir et à respecter les consignes données.

Je lui récapitule inlassablement les consignes si besoin.

Ils jouent ainsi tous les deux pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que toutes les balles soient lancées. À ce moment-là, arrive le moment de les ranger. Thomas et Hartiste peuvent alors les ramasser et les ranger dans le seau.

Pour Thomas, cet exercice est assez difficile. Je dois souvent lui rappeler dans quel ordre il doit faire les choses. Il oublie parfois de regarder la chienne dans les yeux, ou d’attendre que la chienne le regarde elle aussi dans les yeux, oublie de choisir un pas de danse avant de lancer la balle, ou alors il oublie de prendre une balle pour récompenser la chienne quand elle a exécuté le pas de danse. Mais, étant donné que Thomas adore les balles, il se renforce lui-même à travers cette activité. Et, bien entendu, son plaisir est partagé par son amie Hartiste avec qui il a rapidement tissé des liens forts.

En fonction des progrès de Thomas, nous pourrons ajouter de la musique et lui proposer de donner l'ordre à Hartiste seulement quand il entendra la musique, ou alors, pourquoi pas, de se mettre lui-même à danser. La chienne répond à des signaux visuels ou verbaux pour faciliter la communication.

Je prends une photo de l'adolescent jouant avec son amie durant leur jeu préféré.

Lors de ce dernier atelier, nous avons travaillé différents objectifs thérapeutiques:

-La coordination des différentes étapes (choix du pas de danse, prise d’une balle en main, fixation oculaire du chien, émission d’un signal visuel ou auditif pour l’obtention d’un pas de danse, lancer de la balle)

-La mémorisation de ces différentes étapes en respectant le bon ordre et les signaux de communication avec le chien.

-La discipline en respectant les consignes et en rangeant le matériel, et la frustration de ne pas faire comme on veut

-La communication visuelle, gestuelle et verbale avec le chien cette fois-ci

-La motricité en attrapant la balle dans le seau, en la lançant et en la remettant dans le seau

-La concentration, indispensable pour permettre le déroulement de l'atelier

J'explique alors à Thomas qu'il est temps de ramener Hartiste dans son parc pour qu'elle puisse se reposer.

En fonction de l'état de fatigue du patient, je lui demande s'il a envie de remplir un arrosoir afin de donner de l'eau à Hartiste. Cette activité peut ne pas être évidente pour le patient parce qu'il faut viser la gamelle avec l'arrosoir rempli d’eau. S'il ne veut pas le faire, je le fais moi-même en sa présence. Je demande également à Thomas s'il a envie d’enlever la laisse et le harnais d'Hartiste. Il fait alors une dernière caresse à la chienne et nous lui disons au revoir ensemble. Il reste encore à ranger le harnais et la laisse dans l'abri prévu à cet effet.

Je précise que, tout au long de notre séance, j'ai décrit au patient mes actions, ainsi que celles du chien, en expliquant pour chacune d'entre elles à quoi elles servaient. Je me suis exprimée avec des mots simples, en essayant de toujours choisir les mêmes. La patience, mais également le respect des règles, sont des clefs primordiales dans notre relation patient-thérapeute.

Nous nous dirigeons une dernière fois vers la pièce d'éveil, afin que je puisse imprimer la photo de Thomas et la lui donner.

Je profite de ce moment pour lui montrer sur un calendrier le jour de notre prochaine rencontre. Je lui explique qu'Hartiste reste toujours dans son cœur et qu'il peut à tout moment lui parler. Il va également pouvoir raconter à son entourage toutes les choses merveilleuses qu'il a réussi à accomplir avec Hartiste. Il peut montrer la photo pour expliquer comme elle danse bien grâce à Thomas !

Il sait aussi qu'il va la retrouver la semaine prochaine. Il aura alors certainement des choses à lui raconter.

Nous ressortons de la pièce d'éveil en respectant toujours le rituel transitoire qui rassure Thomas, et n’oubliant pas cette fois-ci de récupérer son sac à dos.

Nous nous nous rendons alors sur le parking rejoindre le chauffeur de Thomas.

Je dis alors au revoir à Thomas e n lui demandant, s'il ne le fait pas de lui-même, de me regarder dans les yeux et de me répondre.

Je salue le chauffeur, qui a la tâche d'observer le comportement du patient lors des trajets pour se rendre à l'Institut de Médiation Animale et de faire remonter ses observations lors des réunions avec le personnel soignant qui encadre Thomas. « Ce texte est extrait de mon mémoire de fin d’études pour obtenir mon diplôme d’Intervenant Professionnel en Médiation Animale. Le mémoire est disponible sur demande. »

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